Ca aurait pourtant pu.
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Ca aurait pourtant pu.
Même aux heures du soir, sous la chaleur ployées,
Il cherche dans les draps de limiter les bornes,
Tant la sueur colle à son corps devenu morne,
Qu’il est heureux, soudain, de ses amours broyées.
Il se contente hélas, mais résistent encor
Des images douceur. Il regrette ce havre
Qui le protégeait bien de la peur du cadavre
Quand il pensait choisir le moment de sa mort.
Elle est partie hier. Dans sa robe rayée
Mon Dieu qu’elle était belle, appuyée à la porte,
Dans ce souffle de vent qui loin de lui l’emporte.
Il reste son odeur qui en lui s’est noyée.
Le jour pointe aux carreaux, mais comme un glas résonne
Ces moments à tuer de triste solitaire.
Il n’a pas même un chien, sur la planète taire,
Soliloquer en fait, c’est parler à personne !
Ils avaient conjugué, en relation éclair,
Cette vie de paumés faite de brouillard rouge
Qu’ils vivaient parfois, pour qu’en eux jamais ne bouge
Ce qu’ils tentaient de fuir, enfoncé dans leur chair.
Ils allaient réussir ! Plus de bleus à leurs bras,
Plus de douleur pour ce manque problématique,
D’hallucination au réveil dramatique
Et de cet enfer d’où ils ne reviendraient pas.
Il cherche dans les draps de limiter les bornes,
Tant la sueur colle à son corps devenu morne,
Qu’il est heureux, soudain, de ses amours broyées.
Il se contente hélas, mais résistent encor
Des images douceur. Il regrette ce havre
Qui le protégeait bien de la peur du cadavre
Quand il pensait choisir le moment de sa mort.
Elle est partie hier. Dans sa robe rayée
Mon Dieu qu’elle était belle, appuyée à la porte,
Dans ce souffle de vent qui loin de lui l’emporte.
Il reste son odeur qui en lui s’est noyée.
Le jour pointe aux carreaux, mais comme un glas résonne
Ces moments à tuer de triste solitaire.
Il n’a pas même un chien, sur la planète taire,
Soliloquer en fait, c’est parler à personne !
Ils avaient conjugué, en relation éclair,
Cette vie de paumés faite de brouillard rouge
Qu’ils vivaient parfois, pour qu’en eux jamais ne bouge
Ce qu’ils tentaient de fuir, enfoncé dans leur chair.
Ils allaient réussir ! Plus de bleus à leurs bras,
Plus de douleur pour ce manque problématique,
D’hallucination au réveil dramatique
Et de cet enfer d’où ils ne reviendraient pas.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Ca aurait pourtant pu.
Il y a de vos poèmes, comme dans toutes formes artistiques des textes qui m'attirent plus ou moins !
Et même dans ceux qui me plaissent moins je me dis que je suis loin de votre talent !
Madame TITEFEE ne voyez aucune crétique de ma pat je ne serais me permettre je n'ai qu'un petit avis personnel mon goût est surment très primaire et sans importace !
En tout cas merci de nous faire partager votre talent !
Serviteur Madame !
Et même dans ceux qui me plaissent moins je me dis que je suis loin de votre talent !
Madame TITEFEE ne voyez aucune crétique de ma pat je ne serais me permettre je n'ai qu'un petit avis personnel mon goût est surment très primaire et sans importace !
En tout cas merci de nous faire partager votre talent !
Serviteur Madame !
Dernière édition par delcau roinos le Lun 13 Juil 2009, 10:37, édité 1 fois
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Re: Ca aurait pourtant pu.
delcau roinos a écrit:Il y a de vos poèmes, comme dans toutes formes artistiques des textes qui m'attirent plus ou moins !
Et même dans ceus qui me plaissent moins je me dis que je suis loin de votre talent !
Madame TITEFEE ne voyez aucune crétique de ma pat je ne serais me permettre je n'ai qu'un petit avis personnel mon goût est surment très primaire et sans importace !
En tout cas merci de nous faire partager votre talent !
Serviteur Madame !
Oh ce n'est qu'une œuvre d'imagination car en réalité, moi je ne suis ni triste, ni suicidaire, mais je me mets souvent à la place des autres, c'est cela qui fait que nous pouvons parfois parler pour eux.
Mon ancien métier m'a fait côtoyer bien des misères et celle de la drogue est une vraie dépersonnalisation, une négation de la vie c'est pour cela aussi que j'ai mis la phrase
" en fait soliloquer c'est parler à personne ( et non pas se parler à soi comme c'est pris le plus souvent ) puisque la vie est niée dans ces moments-là et que là, en se parlant à soi-même on ne parle à quelqu'un de dépersonnalisé..
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Ca aurait pourtant pu.
Titefée disant ceci :
"Oh ce n'est qu'une œuvre d'imagination car en réalité, moi je ne suis ni triste, ni suicidaire, mais je me mets souvent à la place des autres, c'est cela qui fait que nous pouvons parfois parler pour eux.
Mon ancien métier m'a fait côtoyer bien des misères et celle de la drogue est une vraie dépersonnalisation, une négation de la vie c'est pour cela aussi que j'ai mis la phrase
" en fait soliloquer c'est parler à personne ( et non pas se parler à soi comme c'est pris le plus souvent ) puisque la vie est niée dans ces moments-là et que là, en se parlant à soi-même on ne parle à quelqu'un de dépersonnalisé..."
En fait, c'est de la compassion au véritable sens du terme : Pénétrer la souffrance de l'autre et la faire sienne, ici, traduite en mots si poignants .
Titefée ta baguette émet des petites étoiles qui réchauffent très doucement nos cœurs endurcis ...
:merci3:
"Oh ce n'est qu'une œuvre d'imagination car en réalité, moi je ne suis ni triste, ni suicidaire, mais je me mets souvent à la place des autres, c'est cela qui fait que nous pouvons parfois parler pour eux.
Mon ancien métier m'a fait côtoyer bien des misères et celle de la drogue est une vraie dépersonnalisation, une négation de la vie c'est pour cela aussi que j'ai mis la phrase
" en fait soliloquer c'est parler à personne ( et non pas se parler à soi comme c'est pris le plus souvent ) puisque la vie est niée dans ces moments-là et que là, en se parlant à soi-même on ne parle à quelqu'un de dépersonnalisé..."
En fait, c'est de la compassion au véritable sens du terme : Pénétrer la souffrance de l'autre et la faire sienne, ici, traduite en mots si poignants .
Titefée ta baguette émet des petites étoiles qui réchauffent très doucement nos cœurs endurcis ...
:merci3:
Re: Ca aurait pourtant pu.
Farfadet86 a écrit:Titefée disant ceci :
"Oh ce n'est qu'une œuvre d'imagination car en réalité, moi je ne suis ni triste, ni suicidaire, mais je me mets souvent à la place des autres, c'est cela qui fait que nous pouvons parfois parler pour eux.
Mon ancien métier m'a fait côtoyer bien des misères et celle de la drogue est une vraie dépersonnalisation, une négation de la vie c'est pour cela aussi que j'ai mis la phrase
" en fait soliloquer c'est parler à personne ( et non pas se parler à soi comme c'est pris le plus souvent ) puisque la vie est niée dans ces moments-là et que là, en se parlant à soi-même on ne parle à quelqu'un de dépersonnalisé..."
En fait, c'est de la compassion au véritable sens du terme : Pénétrer la souffrance de l'autre et la faire sienne, ici, traduite en mots si poignants .
Titefée ta baguette émet des petites étoiles qui réchauffent très doucement nos cœurs endurcis ...
:merci3:
Il est vrai que pendant des années aussi, j'ai fait de l'accompagnement en fin de vie et que je l'appelais "accompagnement compassionnel" car il était amour et compassion, et surtout sans l'attachement à la notion d'argent, car là tout était gratuit, le temps et les soins.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
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