pensées nocturnes.

Je regarde ce ciel d’étoiles dépouillé,
Par l’éclat des cités qui s’estiment sublimes
En brillant dans la nuit sans atteindre leurs cimes
Mais polluent encor plus notre globe souillé

Je griffonne souvent des vers mélancoliques
Car je ressens très fort cette terre aux abois.
La sagesse n’est plus, comme fut autrefois
Le respect de la vie, en d’autres temps bibliques.

Où nous mène, dès lors, ce progrès indécent
Nous poussant vers bien plus d’inutiles envies,
Gaspillant à tout va sans respecter les vies
De peuples affamés qui meurent au présent ?

Des enfants en danger, par la drogue qui ruine
Leur cerveau et leur corps, rebelles et rétifs.
A nos sages conseils, leur semblant agressifs,
Ils réfutent la loi la trouvant trop mesquine.

Nous avons oublié jusqu’à l'universel,
Pour des voix de malheur se voulant prophétiques
Et pensant détenir de grands pouvoirs mystiques,
Qui ne se trouvent plus aux pages d’un missel.