Un rêve ? sans doute !
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Un rêve ? sans doute !
http://sd3.archive-host.com/membres/playlist/1086141494/revedefindapres-midiCLAIRELYSE.mp3
L’orage s’éloignait, noir d’encre étaient les flots.
Les vents s’étaient enfuis et une courte brise
Faisait se moutonner la vaporeuse frise
Qui entourait de blanc, rochers bruns et îlots.
Sous le dais très feuillu d’un immense platane
Je m’étais abritée, en écoutant l’écho
De la brulante voix qu’émet le sirocco
Portant le sable roux de la proche savane.
J’avais fermé mes yeux pour prolonger le rêve,
Que le livre ouvert avait fort suscité
Sur la vie d’un harem plein d’impudicité
Où intrigues de cour n’avaient pas une trêve.
Demi-nue je marchais dans le sérail des femmes
En suivant le soleil qui, sur les mallons bleus,
Eclairait les dessins ornés des camaïeux
De lapis-lazulis, d’une belle anagramme.
Je suivais des couloirs d’où partaient des soupirs
Qui se répercutaient où ici se promène,
Depuis les temps jadis, l’étrange phénomène
D’une femme berbère venue ici croupir.
Je voyais s’approcher cette blanche lueur
Qu’un tulle fin voilait, des cheveux à la taille
Et j’observais en moi se livrer la bataille,
Entre curiosité et une immense peur.
Le spectre dévoilant son visage blafard
Je vis, avec stupeur, qu’il avait pris mes traits !
Je reconnaissais là, dans leurs moindres attraits,
Mes yeux bien dessinés par un charbonneux fard.
J’avais ici pourtant quelques années en moins !
Mais ressentais encore de mes chagrins la trace.
Je couvris à nouveau tout mon corps et ma face
Du voile d’épousée, avec mes blanches mains.
C’est à ce moment-là qu’enfin j’ouvris les yeux.
Le rêve s’estompait, la plage était déserte,
Un rideau vaporeux à la fenêtre ouverte
Ondoyait mollement…je revenais des cieux !
L’orage s’éloignait, noir d’encre étaient les flots.
Les vents s’étaient enfuis et une courte brise
Faisait se moutonner la vaporeuse frise
Qui entourait de blanc, rochers bruns et îlots.
Sous le dais très feuillu d’un immense platane
Je m’étais abritée, en écoutant l’écho
De la brulante voix qu’émet le sirocco
Portant le sable roux de la proche savane.
J’avais fermé mes yeux pour prolonger le rêve,
Que le livre ouvert avait fort suscité
Sur la vie d’un harem plein d’impudicité
Où intrigues de cour n’avaient pas une trêve.
Demi-nue je marchais dans le sérail des femmes
En suivant le soleil qui, sur les mallons bleus,
Eclairait les dessins ornés des camaïeux
De lapis-lazulis, d’une belle anagramme.
Je suivais des couloirs d’où partaient des soupirs
Qui se répercutaient où ici se promène,
Depuis les temps jadis, l’étrange phénomène
D’une femme berbère venue ici croupir.
Je voyais s’approcher cette blanche lueur
Qu’un tulle fin voilait, des cheveux à la taille
Et j’observais en moi se livrer la bataille,
Entre curiosité et une immense peur.
Le spectre dévoilant son visage blafard
Je vis, avec stupeur, qu’il avait pris mes traits !
Je reconnaissais là, dans leurs moindres attraits,
Mes yeux bien dessinés par un charbonneux fard.
J’avais ici pourtant quelques années en moins !
Mais ressentais encore de mes chagrins la trace.
Je couvris à nouveau tout mon corps et ma face
Du voile d’épousée, avec mes blanches mains.
C’est à ce moment-là qu’enfin j’ouvris les yeux.
Le rêve s’estompait, la plage était déserte,
Un rideau vaporeux à la fenêtre ouverte
Ondoyait mollement…je revenais des cieux !
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Un rêve ? sans doute !
Bonsoir TiteFée, :9:
Je te souhaite de rêver longtemps encore pour nous donner de si beaux écrits,
Merci de ce rêve ou je me suis plongé l'espace d'un instants, Alain
Je te souhaite de rêver longtemps encore pour nous donner de si beaux écrits,
Merci de ce rêve ou je me suis plongé l'espace d'un instants, Alain
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