Un rêve sans doute
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delcau roinos
TITEFEE
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Un rêve sans doute
https://www.youtube.com/watch?v=SyhSLR6hhlU
Un rêve sans doute
L’orage s’éloignait, noir d’encre étaient les flots.
Les vents s’étaient enfuis et une courte brise
Faisait se moutonner la vaporeuse frise
Qui de blanc entourait, rochers bruns et îlots.
Sous le dais très feuillu d’un immense platane,
Je m’étais abritée en écoutant l’écho
De la brulante voix, qu’émet le sirocco
Portant le sable roux de la proche savane.
J’avais fermé mes yeux pour prolonger le rêve,
Que le livre entrouvert avait fort suscité
Sur la vie d’un harem plein d’impudicité
Où intrigues de cour n’avaient pas une trêve.
Demi-nue je marchais dans le sérail des femmes
En suivant le soleil qui, sur les mallons bleus,
Eclairait les dessins ornés des camaïeux
De lapis-lazulis, d’une belle anagramme.
Je suivais des couloirs d’où partaient des soupirs
Qui se répercutaient où ici se promène,
Depuis les temps jadis, l’étrange phénomène
D’une femme berbère venue ici croupir.
Je voyais s’approcher cette blanche lueur
Qu’un tulle fin voilait, des cheveux à la taille
Et j’observais en moi se livrer la bataille,
Entre curiosité et une immense peur.
Le spectre dévoilant son visage blafard
Je vis, avec stupeur, qu’il avait pris mes traits !
Je reconnaissais là, dans leurs moindres attraits,
Mes yeux bien dessinés par un charbonneux fard.
J’avais ici pourtant quelques années en moins !
Mais ressentais encore de mes chagrins la trace.
Je couvris à nouveau tout mon corps et ma face
Du voile d’épousée, avec mes blanches mains.
Un rêve sans doute
L’orage s’éloignait, noir d’encre étaient les flots.
Les vents s’étaient enfuis et une courte brise
Faisait se moutonner la vaporeuse frise
Qui de blanc entourait, rochers bruns et îlots.
Sous le dais très feuillu d’un immense platane,
Je m’étais abritée en écoutant l’écho
De la brulante voix, qu’émet le sirocco
Portant le sable roux de la proche savane.
J’avais fermé mes yeux pour prolonger le rêve,
Que le livre entrouvert avait fort suscité
Sur la vie d’un harem plein d’impudicité
Où intrigues de cour n’avaient pas une trêve.
Demi-nue je marchais dans le sérail des femmes
En suivant le soleil qui, sur les mallons bleus,
Eclairait les dessins ornés des camaïeux
De lapis-lazulis, d’une belle anagramme.
Je suivais des couloirs d’où partaient des soupirs
Qui se répercutaient où ici se promène,
Depuis les temps jadis, l’étrange phénomène
D’une femme berbère venue ici croupir.
Je voyais s’approcher cette blanche lueur
Qu’un tulle fin voilait, des cheveux à la taille
Et j’observais en moi se livrer la bataille,
Entre curiosité et une immense peur.
Le spectre dévoilant son visage blafard
Je vis, avec stupeur, qu’il avait pris mes traits !
Je reconnaissais là, dans leurs moindres attraits,
Mes yeux bien dessinés par un charbonneux fard.
J’avais ici pourtant quelques années en moins !
Mais ressentais encore de mes chagrins la trace.
Je couvris à nouveau tout mon corps et ma face
Du voile d’épousée, avec mes blanches mains.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Un rêve sans doute
Même l'habit est dans le ton du poème Chapeau TITEFEE !
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Rien n'efface
Etre seule au harem au fond rien n'efface
Se nourir de tendresse sinon pourrir sur place
Car a ne poindre sa trace
Souvent le sang vous glace
Les maux qui amors vous lasse
Vous laissant juste carcasse
Traduisent la peine hélas
Qui se rêve audace
Bon cela fait fade sous un si bel ouvrage
Mais l'idée m'est venue sans le temps pour une page :lucioles:
Se nourir de tendresse sinon pourrir sur place
Car a ne poindre sa trace
Souvent le sang vous glace
Les maux qui amors vous lasse
Vous laissant juste carcasse
Traduisent la peine hélas
Qui se rêve audace
Bon cela fait fade sous un si bel ouvrage
Mais l'idée m'est venue sans le temps pour une page :lucioles:
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: Un rêve sans doute
Au palais des Mille et une Nuits,
Un retour sous le voile des pudeurs...
Quand l'amour jamais ne fut ennui,
Il laisse en l'âme tant d'odes heures ...
Merci Titefée pour ce poème tout en douces et onctueuses effluves, telles parfums de paradis .
Un retour sous le voile des pudeurs...
Quand l'amour jamais ne fut ennui,
Il laisse en l'âme tant d'odes heures ...
Merci Titefée pour ce poème tout en douces et onctueuses effluves, telles parfums de paradis .
Re: Un rêve sans doute
Tu pourrais me conter les histoire les plus horribles que j'en n'aurai pas peur, tant ta voix est rassurante, apaisante -
Jolis écrits, Merci à toi -
Lau.
Jolis écrits, Merci à toi -
Lau.
Lau.- Nombre de messages : 1795
Age : 63
Localisation : Sous la vigne du 2.6
Date d'inscription : 18/02/2009
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